Dans la majorité des cas, incluant ceux où l’échange demeure ouvert et constructif, il peut s’avérer fort utile que les couples en instance de séparation rencontrent un médiateur familial afin d’en arriver à des ententes et à des compromis qui soient équitables pour tous en regard des conditions liées à la séparation, au partage des biens et, s’il y a lieu, à la garde des enfants et aux pensions alimentaires qui pourraient y être reliées.
Au Québec, les conjoints avec des enfants à charge ont droit à des rencontres gratuites de médiation familiale. Parmi les responsabilités qui incombent au médiateur désigné, on retrouve celle d’informer les parties concernées de l’existence des différentes lois régissant leur situation présente ou à venir, de même que celle de faciliter leurs échanges de façon qu’ils arrivent à des compromis convenables pour chacun d’eux. Le médiateur ne prend pas de décision à la place des parents et ne prend pas parti pour l’un ou l’autre, même s’il se laisse la possibilité d’intervenir lorsqu’il réalise qu’une concession est susceptible de brimer une des deux parties. Il est aussi là pour s’assurer que les ententes conclues entre les parents ne causeront pas de préjudices aux enfants.
La démarche de médiation a l’avantage d’atténuer le niveau de conflit entre les parents et de privilégier la coopération après la séparation. Elle contribue de plus à épargner les enfants d’un certain nombre de situations potentiellement porteuses de séquelles psychologiques. Enfin, une grande majorité de conjoints qui s’y réfèrent se disent satisfaits de l’approche et des résultats obtenus. En conséquence, ils sont moins portés à avoir recours aux tribunaux pour régler des conflits que la médiation est ainsi en mesure de leur éviter.
À la clinique, Anne-Geneviève Béïque, avocate-médiatrice offre ce service.